Mairie de Varen
Bourg
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Un peu d'histoire
Le doyenné de Varen fut fondé par le comte Géraud d'Aurillac (855-918) qui y passa lorsqu'il alla rencontrer le comte Raymond de Toulouse (qui avait emprisonné son neveu), rencontre qui eut lieu sur les bords de l'Aveyron.
Vers 972, Garsinde, Comtesse de Toulouse fait un legs au doyenné.
En 1046, un moine portant la lettre annonçant la mort d'Oliba, abbé de N.D. de Ripoll et St Michel de Cusco, passe par Santa Maria Varignensé. D'après cette lettre le couvent détient le corps de Saint Serge.
Vers 1050, l'espérance d'un grand pèlerinage justifie les vastes proportions de l'Église St Pierre obtenue par le voûtement d'un édifice antérieur (M.Duriat).
En 1573, en réponse à la "Nuit de la Saint Barthélemy" (24 août 1572) les protestants de St Antonin s'emparent de Varen pour quelques jours. 80 assaillants auraient été tués.
En 1581, c'est au tour des protestants de Verfeil de venir se venger des exactions subies lors du passage des troupes royales en prenant possession de Varen pour plusieurs mois, avec pillages, incendies (dont le cloître), dégradations et assassinats (le Seigneur-Doyen Cardaillac est sauvagement tué. Le passage, actuellement muré, entre le cloître et l'église St Pierre porte son nom).
Lorsqu'ils furent enfin chassés, ils auraient perdu 137 des leurs, pendus tués ou noyés.
En 1758, l'Église St Serge s'effondre et doit être démolie. Une petite porte est percée dans le mur nord de l'Église St Pierre.
En 1793, les biens du Chapitre sont vendus comme biens nationaux. L'Église, transformée en atelier national, est dépavée pour le salpêtre réclamé par les armées luttant contre la première coalition.
En 1830, le chœur des chanoines est destruit puis aménagé.
En 1846, l'Église est inscrite au registre des monuments historiques.
Le 1er Septembre 1858 est inauguré le "grand central" (ligne de chemin de fer Rodez - Montauban qui désenclavait notre région).
La gare de Lexos aux dimensions colossales s'ouvrait sur sur 3 directions: Paris via Capdenac, Toulouse et Montauban pour qui elle était le passage obligé avant la construction de la ligne Brive-Cahors-Montauban-Toulouse.
Dès lors Varen accuse durement le coup de cette "délocalisation" et le site particulièrement attractif intéresse et attire de nombreux étrangers, Anglais et Néerlandais qui viennent se fixer dans notre village.